Fourre-tout mon blog ?

Fourre-tout mon blog ?

Non ! Un lien : l’amour des mots ! Qu’ils soient lus, écrits, filmés… ils rythment mon quotidien et guident mes expériences professionnelles.

Vous trouverez ici mes impressions de lecture, mes chroniques littéraires en vidéo, mes démos de voix off... et au fil des pages quelques mots sur la montagne, parce qu'elle ne me quitte pas!

mardi 30 avril 2013

Le bouquiniste Mendel de Stefan Zweig


Si cette nouvelle de Zweig est une jolie lecture, je voulais surtout parler ici de la maison d'édition "Sillage". Une petite maison créée en 2000 et qui a eu la bonne idée de publier essentiellement des textes rares ou oubliés, de grands auteurs français ou étrangers. Ce qui présente plusieurs avantages, d'abord découvrir des textes, mais aussi prendre goût à la prose de certains auteurs parfois difficiles d'accès. Petit format oblige, la lecture se fait plus tentante et donc plus digeste! Lecteurs parisiens sachez aussi que Sillage a ouvert une petite librairie dans le 5ème, rue Linné.

Home de Toni Morrison


Etats-Unis, années 50. Frank Money revient de la guerre de Corée. Pour sauver sa sœur des griffes d'un médecin blanc qui se sert d'elle comme cobaye, il doit traverser plusieurs états. Témoin et victime du racisme au quotidien, Frank doit aussi affronter ses démons intérieurs, ses visions, à la dangereuse limite de la schizophrénie. Avec ce héros marqué par les épreuves de son enfance, et notamment les scènes d'expulsion des noirs par les blancs, l'auteur vient à nouveau explorer les thèmes qui lui sont chers: la violence de la ségrégation et les plaies qu'elle laisse dans les corps et les âmes. Servi par une écriture d'une poésie bouleversante, Home, dixième oeuvre de Toni Morrison, est un roman essentiel. "Puisque vous tenez absolument à raconter mon histoire, quoi que vous pensiez et quoi que vous écriviez, sachez ceci: je l'ai vraiment oublié, l'enterrement. Je ne me souviens que des chevaux. Ils étaient tellement beaux. Tellement brutaux. Et ils se sont dressés comme des hommes."

mercredi 24 avril 2013

Après Sept mois d’absence…

Quand l’histoire commence, on est en plein été. Les Alpes, splendides. J’ai sur le dos de quoi survivre pendant deux semaines, et dans le cœur de quoi marcher pendant toute une vie. Je fuis Paris, je choisis, comme toujours, les montagnes pour refuge.  De jour en jour, de col en col, je sens que je me rapproche de quelque chose, quelque chose d’essentiel. Je n’arrive pas encore à savoir de quoi il s’agit, mais j’ai déjà la drôle d’impression que cette simple randonnée va prendre un sens inespéré. 

Et puis un jour, c’est là. L’évidence. Ma place est ici, dans ces montagnes que je chéris depuis toujours.
Il suffira de quelques coups de fil, d’un ou deux courriers, d’un billet de train et de beaucoup d’envie. Comme il est simple de changer de vie. C’en est presque vertigineux.

J’arrive dans les Hautes-Alpes avec l’automne. Les mélèzes dorés me font un bel accueil, je plonge doucement dans une vie adoucie, au rythme des troupeaux de brebis qui redescendent des alpages et de l’hiver qui s’annonce. Il sera beau, blanc, long... ! Depuis quelques jours les crocus percent sous les dernières plaques de neige. Avec le printemps qui arrive m’est revenue l’envie de poursuivre ce blog. Si je l’ai laissé, ce n’était que pour mieux le retrouver…Bonnes lectures et belles balades !

Impurs de David Vann

Attention coup de cœur ! Déjà Vann partait gagnant puisque ses deux précédents romans avaient fait de lui mon chouchou américain. Pour resituer, « Sukkwan Island » et « Désolations » avaient pour cadre le glacial hiver de l’Alaska, ses îles perdues, ses cabanes en bois et les atroces huis clos qu’elles occasionnaient. Ambiances glacées, tensions insoutenables et issues macabres, voilà pour résumer très brièvement l’univers de l’écrivain. Dans ce troisième roman, Vann surprend en situant son récit lors d’un été brûlant de Californie. Galen vit seul avec sa mère dans une grande demeure familiale. Sans travail, non scolarisé, le jeune homme s’ennuie et supporte de moins en moins l’étouffante proximité de sa mère. De temps en temps viennent leur rendre visite sa tante, et surtout, sa très sexy cousine. Tension sexuelle, chaleur accablante, disputes familiales…l’issue sera atroce et le lecteur le sait. En plongeant au cœur de la folie, David Vann nous offre une exquise descente aux enfers.

Luz ou le temps sauvage d’Elsa Osorio

Buenos Aires, 1975. Liliana, détenue politique accouche en prison d’une petite fille. L’enfant est confiée à la famille d’un des responsables de la répression. Vingt ans plus tard, Luz commence à avoir des doutes sur ses origines. En suivant son intuition, elle se lance dans une recherche qui lui révèlera l’histoire de son pays. Voilà un formidable roman choral qui nous plonge au cœur de l’Argentine et de son violent passé. Si la construction est assez ingénue, je préfère ne pas la révéler pour ne rien gâcher de ce récit écrit comme un véritable thriller. Haletant et lumineux !

Ecoute la pluie de Michèle Lesbre


Ecoute la pluie de Michèle Lesbre C’est un tout petit livre, une parenthèse. L’histoire d’une nuit, d’une femme. Je ne sais pas si on peut véritablement parler de roman… disons, un voyage. Si le contenu s’effacera vite, l’émotion elle, restera. Michèle Lesbre écrit, à mon sens, divinement bien, et voilà qu’elle me réconcilie avec les auteurs français. Alors rien que pour ça…

De là, on voit la mer de Philippe Besson

Besson est un mystère. Je ne peux pas m’empêcher de trouver ses romans atrocement convenus, sans originalité littéraire, pas forcément bien écrits, et pourtant, et pourtant…j’y reviens toujours ! Voilà c’est un reflexe, un peu comme on achète par habitude un journal que l’on ne lira pas. Il y a un an sur ce même blog je critiquais avec ferveur « Une bonne raison de se tuer ». Je ne serai pas aussi catégorique pour ce dernier, et je peux même dire que j’y ai pris un certain plaisir. Au moins il a eu l’élégance de se débarrasser de ses tics d’écriture qui me faisaient tant bondir…C’est donc l’histoire d’une femme, mariée, qui rencontre un homme de vingt ans son cadet, découvre l’amour fou et l’ivresse des corps, et quitte son mari. C’est sûr, raconté comme ça, je ne lui donne pas toutes ses chances. Mais le miracle de Besson est là, réussir à tenir ses lecteurs (dont moi) avec une histoire qui n’en est pas une. Et c’est déjà pas si mal.

lundi 3 septembre 2012

Barbe Bleue de Amélie Nothomb


Oui, c'est Amélie Nothomb. Et elle n'a jamais fait partie de mes coups de coeur, mais cette fois... Elle a choisi pour ce nouvel opus de revisiter le célèbre conte de Charles Perrault, et il faut bien dire qu'elle le fait avec beaucoup de talent. Plus que dans ces précédents romans, je me suis délectée de ses traits d'esprit. Une histoire improbable, racontée avec humour et finesse. Cette fille est dingue et c'est oxygénant!

L'Embellie de Audur Ava Olafsdottir

C'est par définition mon coup de coeur de cette rentrée! S'il est des romans qui réjouissent le coeur, celui-ci en fait indéniablement partie. Une jeune femme abîmée et un enfant hors-norme s'échappent pour un roed movie à l'Islandaise. Les paysages sont aussi froids que l'écriture est chaleureuse. La vie est jolie sous la plume d'Olafsdottir...J'ai trouvé le roman sourire de la rentrée...

dimanche 2 septembre 2012

La vie rêvée d'Ernesto G. de Jean-Michel Guenassia

De Prague à Alger, des cabarets parisiens à la campagne tchèque, les aventures de Joseph Kaplan, médecin juif pris dans les tourments du 20e siècle. Quelle saga! Un roman bouillonnant de vie et de passion, par l'auteur du Club des incorrigibles optimistes. Réjouissant!




samedi 1 septembre 2012

Orchidée fixe de Serge Bramly

En 1942, le célèbre artiste Marcel Duchamp (celui qui a vendu un urinoir plusieurs centaines de milliers de dollars...) fuit l'Europe pour l'Amérique. Il fera étape à Casablanca. C'est cette période marocaine que raconte l'auteur, à travers les souvenirs romancés d'un marocain qui l'aurait accueilli. Une belle idée, l'occasion d'approcher une facette méconnue de la personnalité de l'artiste, servi et ce n'est pas négligeable par une écriture toute en subtilité. A découvrir.

vendredi 27 juillet 2012

Les coulisses d’un tournage


La vie a ceci d’incroyable qu’elle offre des expériences totalement inattendues. De jolis moments, auxquels on ne s’attend pas, de jolis moments que l’on reçoit comme des cadeaux. C’est ce qui s’est passé il y a maintenant presque quatre mois. C’était le jour de mon anniversaire. Je suis partie à la Rochelle faire un casting pour être animatrice d’une série de documentaires consacrés à l’environnement. Je m’y suis rendue sans me faire d’illusion. Au pire me disais-je, j’aurai vu la mer ! Non seulement je l’ai vue, mais en plus elle m’a porté chance… C’était le début d’une belle aventure, j’ai eu envie de vous la raconter, avec le cœur.

Au cœur des océans


L’île de Ré… écrin improbable. Si près de la ville et si loin de l’agitation. Je découvre ses plages, nous sommes en plein mois de juillet et pourtant rien ici ne rappelle l’été. Il fait frais, le rivage est battu par les vents, le ciel est tout nuancé de gris.
Nous sommes venus, entre autres, pour assister à la remise à l’eau de quatre tortues. Chaque année, un certain nombre d’entre elles s’échouent sur les côtes françaises. Elles sont alors recueillies par un centre de soin qui leur est entièrement consacré à l’Aquarium de La Rochelle. Après avoir été soignées et nourries, et une fois qu’elles sont suffisamment grosses pour reprendre le large, elles sont relâchées. Voici Danaé, petit tortue miraculeusement sauvée, sur son dos un émetteur qui permettra aux scientifiques de la suivre. Une fois posée sur le sable par les biologistes, elle sent d’elle-même la direction de la mer, et lentement, va rejoindre l’eau, puis le grand large, vers d’autres horizons. Je suis très émue… au moment où je la vois reprendre la mer, je me dis que cette tortue est le symbole tant de la beauté que de la fragilité de notre planète.

Etape à Lacanau



Les estivants ont déserté cette station balnéaire d’ordinaire envahie par la foule. Je m’en réjouis, et profite d’une soirée calme pour faire quelques pas sur la plage.



Quelques jours plus tard, le tournage se poursuit dans les alentours de La Rochelle. Nous travaillons toujours sur la thématique des mammifères marins, sous le soleil cette fois ! Pour recenser les populations de baleines, dauphins, marsouins, oiseaux… une équipe d’observateurs, naturalistes formés à ce travail, survole pendant plusieurs mois un territoire déterminé. Il est difficile de connaître ces populations, justement parce qu’elles évoluent en pleine mer… l’équipe est chargée de les comptabiliser, mais aussi d’essayer de comprendre leur mode de fonctionnement, leur territoire, leur déplacement… j’embarque à bord d’un avion spécialement équipé de hublots en relief, pour pouvoir mieux observer. Nous installons sur l’appareil des Go Pro, (ces petites caméras embarquées), pour avoir des images du vol vu de l’extérieur !

Au cœur des terres


Et quel plus bel exemple pour évoquer la terre que de parler de la vigne ? Saint Estèphe, Saint Emilion… nous évoluons au milieu des plus beaux domaines du Bordelais. Je découvre une terre, et surtout ces hommes qui la façonnent, travailler la vigne est un beau métier. Du cep, à la feuille, au fruit, puis à la vinification. J’écoute les vignerons parler de leur vin comme de leur propre enfant, je regarde les chefs de culture caresser leur vigne comme on caresse une femme, je ne boirai plus jamais du vin de la même façon. Ici les mots savoir faire et tradition prennent tout leur sens. Je ne parlerai pas des polémiques concernant l’utilisation de pesticides agressifs sur la vigne et d’intrants, d’arômes divers, dans les cuves, y compris (et surtout) dans les grands domaines. Je préfère retenir la passion de ces petits producteurs qui se battent contre la puissance des gros. Producteurs bio, ou en transition pour le devenir, ils combattent un système qui encourage le rendement à tout prix. Eux travaillent sept jours sur sept, les pieds dans la terre, pour faire un vin d’une qualité exceptionnelle, qui ne les rendra pas riches, mais dont ils seront fiers.
Nous progressons dans les terres, à la rencontre de Dania, productrice de viande de bœuf bio. C’est une jolie rencontre, Dania est belle dans ces prés qu’elle aime tant. Une éolienne, des herbes que l’on laisse pousser, une nature que l’on respecte en n’intervenant pas, un troupeau de Galloways qui évolue paisiblement, c’est la petite maison dans la prairie…



A l’intérieur des terres toujours, le long de l’Estuaire de la Gironde, nous faisons la connaissance d’un chasseur, sur la thématique cette fois de la pollution aux métaux lourds des zones humides. Il explique les récents efforts de la fédération de chasse pour protéger ces zones sensibles, dans lesquelles prolifèrent canards, oies, loutres… Protéger oui, mais pour chasser ? C’est un débat intéressant…L’endroit en tous cas est surprenant, marécageux, mi-terre mi-mer… nous partons à la recherche de traces de loutres !

L’aventure reprend à la fin de l’été… à venir donc sur mon blog de nouveaux comptes-rendus ! Il y a aura à nouveau l’océan, puis les forêts des Landes, les sommets des Pyrénées… le voyage ne fait que commencer et il y a tant à découvrir !

vendredi 20 juillet 2012

A la vie, à la mort de Philippe Bataille

Alors oui forcément, le sujet n'est ni gai ni de saison. Et pourtant... Le sociologue Bataille s'est livré à une enquête au coeur d'un service de soins palliatifs. Il en ressort un brillant essai sur la mort, et sur la vie, donc. Un livre qui a le mérite de poser des questions trop souvent éludées par notre société, comment accompagner vers la mort, quelle place pour nos mourants? Voilà à mon sens un livre nécessaire, pour prendre du recul face à la polémique sur l'euthanasie et la tyrannie de l'émotion qu'elle suscite souvent.

Du vent dans mes mollets de Raphaëlle Moussafir

Un petit livre que j'ai attrapé au hasard... et que je n'ai plus lâché! C'est un court récit, celui d'une petite fille mal dans ses baskets, avec les interrogations propres à son âge, les douleurs aussi, les incompréhensions. C'est très beau! Parce que l'enfance n'est pas un pays tout rose, qu'elle est aussi le théâtre de déchirures et de souffrances. Écrit qui plus est avec beaucoup d'humour.

Un renard à mains nues de Emmanuelle Pagano


Un recueil de nouvelles... qui n'en est pas pas vraiment un. Les personnages se croisent, se retrouvent, tous un point commun, leur immense fragilité. Emmanuelle Pagano les dessine avec sensibilité et tendresse. C'est une très belle lecture. Et, cerise sur la gâteau, les histoires ont pour décor mon plateau ardéchois, du moins je le pense, tant au fil des pages j'ai cru retrouver des sensations oubliées et reconnaître des situations singulières, propres à ce coin de montagne.

mardi 10 juillet 2012

Malraux a ecrit 'Le monde aurait pu être simple comme le ciel et la mer', et voilà que je le comprends mieux que jamais.

mardi 19 juin 2012

Vendredi 22 juin, soirée autour de Françoise Sagan, à la Librairie l'Eternel Retour


Je vous attends à partir de 19h30, au 77 rue Lamarck, pour une rencontre suivie d'une séance de dédicaces avec l'auteur de "Sagan, un chagrin immobile"

Sagan, un chagrin immobile de Pascal Louvrier

A mi-chemin entre le roman et la biographie, Pascal Louvrier nous fait découvrir une Sagan méconnue. Son enfance, sa relation avec son père, ses engagements... textes de Sagan à l'appui, l'auteur nous invite véritablement à rencontrer Sagan. Ce n'est pas une énième biographie, mais une peinture juste et s ans clichés. Louvrier explore avec beaucoup de talent les grands thèmes de l'oeuvre de Sagan, tout ne les mettant en parallèle avec la vie de celle qui fût Françoise Quoirez avant d'être l'écrivain que l'on connait. Une lecture riche et incoryablement captivante, servie par une très jolie plume.

Pourquoi être heureux quand on peut être normal ? de Jeanette Winterson

Dans le milieu ouvrier de l'Angleterre du Nord, la vie est dure, et plus dure encore pour Jeanette, qui n'échappe à la violence maternelle qu'en se réfugiant à la bibliothèque municipale. Surdouée, brillante malgré toutes ses blessures, elle va réussir l'exploit de rentrer à Oxford et de devenir écrivain. Une autobiographie d'une grande intensité, portée par une très belle écriture. Extrait... " Il subsiste un lieu où rêver: les Pennines du Lancashire. Basses, au poitrail puissant, massives, dures, la crête des collines toujours visible comme un observateur brusque qui aime quelque chose qu'il ne peut défendre, mais reste quand même, voûté au-dessus de la laideur créée par l'humanité. Il reste, abîmé, couvert de cicatrices, mais il reste. Si vous empruntez la m62 de Manchester en direction d'Accrington où j'ai grandi, vous verrez les Pennines, dont l'apparition soudaine et le silence vous prendront par surprise. C'est un paysage de peu de mots, taciturne, réticent. Il n'a pas la beauté évidente. Mais il est beau."

dimanche 10 juin 2012

Le sommet des Dieux de Taniguchi

Je ne pensais pas que ça m'arriverait un jour... et pourtant, si! Je l'ai fait, j'ai lu un manga... Et en plus j'y ai pris du plaisir, beaucoup de plaisir. Je pense que ça tient plus au thème du manga qu'au genre. Nous sommes en pleine conquête de l'Everest, cinq tomes pour raconter l'histoire fascinante de cette montagne à travers les aventures d'un jeune Tokyoite d'aujourd'hui. Difficile de juger de la qualité de cette saga puisque c'est ma première, mais je peux quand même noter une incroyable fidélité aux paysages himalayens. Une question cependant... pourquoi, alors qu'ils sont censés être japonais, les héros ressemblent tous à Ken?

Tsukushi de Aki Shimazaki


L'auteur du "Poids des secrets" dessine ici le portrait d'une mère de famille de la haute société japonaise. Un mari gentil et aimant, une fille douée et sérieuse, une belle maison et des amis distingués... ce quotidien bien tranquille va être bouleversé par la découverte complètement inattendue que va faire l’héroïne, Yuko. Un texte à l'épure, d'une très belle simplicité, qui n'enlève rien à la force du récit, bien au contraire.