Alice Dumas

vendredi 27 juillet 2012

A l’intérieur des terres toujours, le long de l’Estuaire de la Gironde, nous faisons la connaissance d’un chasseur, sur la thématique cette fois de la pollution aux métaux lourds des zones humides. Il explique les récents efforts de la fédération de chasse pour protéger ces zones sensibles, dans lesquelles prolifèrent canards, oies, loutres… Protéger oui, mais pour chasser ? C’est un débat intéressant…L’endroit en tous cas est surprenant, marécageux, mi-terre mi-mer… nous partons à la recherche de traces de loutres !

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Quand montagne et littérature se rencontrent…

Un joli livre découvert par hasard dans ma petite librairie: "Ascension" de Ludwig Hohl. Je démarre à peine la lecture, mais déjà je pense que ce livre va devenir un fidèle compagnon. Ecrit au début du 20^ème siècle et publié sous sa forme définitive en 1975, Ascension raconte la course de deux alpinistes. Les conditions sont mauvaises et l'un des deux va abandonner son compagnon, le laissant seul dans cette ascension folle et désespérée. A en croire la quatrième de couverture, Ascension est "une parabole impeccable, dans la lignée du Vieil homme et la mer d'Hemingway." Quoi qu'il en soit je me régale déjà avec les premières pages… petit extrait pour donner envie…" Le massif est altier, synonyme de triomphe aisé, incontestable. La partie supérieure de ses flancs, revêtue de névés et d'une roche grise, lisse, à l'éclat soyeux, évoque un bouclier, une cuirasse, un ouvrage ciselé en finesse. Et ce long bâtiment montagneux tout entier, se détachant sur le ciel clair, pourrait également rappeler un grand navire, qui ne ferait pas seulement route dans l'océan des terres, mais dans l'éternité." C'est pas beau ça? Bien sûr l'idéal aurait été de le lire en montagne, mais je n'ai pas envie de patienter… départ prévu pour le Queyras le 2 janvier!

Flocons sur Molines

Elle arrive doucement, mais elle arrive... la neige prend ses quartiers d'hiver sur le Queyras. L'occasion pour moi de vous recommander ce petit coin de paradis si vous n'en avez encore jamais entendu parler. Le Queyras... vallée isolée (et plutôt difficile d'accès) dans le département des Hautes - Alpes. Des villages préservés, des montagnes qui peuvent encore donner l'illusion de la virginité (et c'est rare!). C'est mon refuge, mon île, mon air, hiver comme été. Il faut voir en automne les mélèzes dorés, là c'est un peu tard. Avec l'hiver le Queyras se transforme en terrain de jeu fabuleux pour le ski de randonnée et le ski de fond. Quelques stations aussi pour les amateurs de piste, plutôt familiales, des domaines hauts (donc enneigés), mais qui manquent un peu de pente... Fans d'usines à ski passez votre chemin. Ici on vient pour tout autre chose, et vous le comprendrez si vous osez vous aventurer jusque dans le Queyras.

Pour avoir un aperçu: http://www.molinesenqueyras.com/webcam.html

J-58 avant le 3ème raid blanc de la montagne ardéchoise! Cette année je relève le défi en équipe uniquement féminine! Un raid en raquettes, ski ou chaussures de trail, peu importe la méthode pourvu qu'on ait l'ivresse! Ivresse des étendues blanches, du brouillard à fendre au couteau, de la burle, du froid sibérien... ou du soleil et d'un peu de douceur, qui sait cette année peut être? Un raid avant tout pour le plaisir de courir ensemble, et de retrouver, avec toujours autant de bonheur ce si beau plateau ardéchois qui est le nôtre. Pour plus d'infos ou pour vous inscrire (tentez l'aventure!), rendez vous sur http://cdco07.free.fr/rbma2012.htm

L’actualité ressemble à ce que disait Alexis de Tocqueville à propos de l’Histoire, « une galerie de tableaux où il y a peu d’originaux et beaucoup de copies ».

Des catastrophes succèdent à des séismes, des hors la loi défilent dans les tribunaux, les rentrées des classes laissent la place aux départs en vacances. Ainsi défilent devant nous des images avec un parfum de déjà vu.

C’est la manière de commenter les évènements qui change, qui évolue.

Je vous propose de réécrire l’actualité avec la plume, le regard, la sensibilité des romanciers anciens ou modernes.

Même si les lieux changent et si les Halles de Paris ont été déplacées à Rungis qui, mieux que Zola, a su peindre ce grand marché, l’abondance de nourriture, les allers et venues des marchands à l’aube. Et pourtant c’était en 1873.

Ne croise-t-on pas encore dans les allées du pouvoir d’aujourd’hui des Eugène de Rastignac ? Et la comédie humaine décrite par Honoré de Balzac ne renvoie-t-elle pas chaque jour aux évènements décryptés par les médias ?

Combien de journalistes médusés par une existence hors norme, une affaire extraordinaire, une personnalité avec un parcours hors du commun ne s’exclament pas en affirmant : « c’est romanesque ! ».

On affirme souvent que la réalité dépasse la fiction.

Et si, cette fois-ci, le romanesque venait illustrer, enrichir, donner de la profondeur à l’actualité.

Qui mieux que les écrivains arrivent à décrire la douleur, le bonheur, la vie du monde ?

C’est le pari que je vous propose dans cette chronique.

Histoire de reprendre à notre compte la formule du metteur en scène Sacha Guitry : « Quoi de neuf ? Molière! »

Fourre-tout mon blog ?

vendredi 27 juillet 2012

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